L'allaitement
Un frein de langue trop court va gêner le mouvement de langue de bébé sur le mamelon. La succion ne sera pas optimale, compromettant la stimulation de production lactée. De plus, pour compenser le manque de mobilité de sa langue ou de ses lèvres, bébé ouvrira peu sa bouche, ce qui va générer un pincement du sein de maman et éventuellement des cloques de succion. Le nourrisson va aussi "fatiguer" plus vite et aura du mal à rester au sein.
Le langage
Lorsqu'un frein buccal est restrictif, l'enfant éprouve des difficultés à prononcer certains sons, ceux qui requièrent de nombreux mouvements différents de sa langue et ses lèvres.
La dentition
La langue modelant le palais, un frein lingual restrictif sera à l'origine d'un palais trop étroit, et par voie de conséquence des troubles orthodontiques, des malpositions dentaires, d'un mauvais développement du maxillaire. Un frein de lèvre restrictif, s'il s'insère bas sur la gencive, va, lui, écarter les deux incisives, ce sont les fameuses dents du bonheur.
Troubles de la déglutition
Outre le fait que les repas de l'enfant semblent interminables aux parents, une langue serrée rend la déglutition plus compliquée, ce qui génère aussi un risque accru de fausse route.
Problèmes digestifs
Parce que, comme dit auparavant, un frein restrictif perturbe la succion et la mastication de l'enfant, ce dernier, en avalant de l'air, sera sujet au reflux (RGO), aux coliques, aux rots, à la constipation.
Troubles ORL
Les enfants ayant un frein restrictif ont tendance à respirer par la bouche, avec un impact certain sur la sphère ORL (otites et affections de la gorge plus fréquentes).