Notons aussi que 73 % des individus se réveillent au moins une fois par nuit, et que ces réveils durent souvent 30 minutes, la durée au-delà de laquelle un réveil nocturne peut être considéré comme non préjudiciable étant de 10 minutes.
Près d’un tiers des Français déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil (parmi lesquels insomnies, troubles du rythme du sommeil, syndrome des jambes sans repos ou encore apnée du sommeil), et en particulier 16 % d’insomnies.
Certains facteurs peuvent augmenter le risque d’avoir des problèmes d’insomnie, parmi lesquels :
• l’état émotionnel ;
• l’anxiété et l’hypervigilance ;
• l’hyperactivité mentale et physiologique ;
• les médicaments et substances (café, thé, tabac, alcool…) ;
• certaines maladies (hyperthyroïdie, asthme, reflux gastro-œsophagien, arthrose…) et/ou douleurs chroniques ;
• l’âge , car le vieillissement du cerveau peut troubler le fonctionnement de l’horloge biologique ;
• le sexe (les femmes semblent plus prédisposées à l’insomnie alors que les hommes sont plus sujets à l’apnée du sommeil) ;
• l’environnement et le mode de vie (le bruit, la chaleur, une mauvaise literie, le travail en horaires décalés ou la surcharge de travail).
L'ostéopathie a tout d’abord pour rôle de diminuer le recours aux médicaments, comme les somnifères, pouvant être à l’origine d’effets indésirables.
Elle a ensuite un rôle diagnostique : elle permet de constater si les troubles du sommeil sont dus à un blocage ou une dysfonction, que l’ostéopathe sera à même de supprimer.
Très souvent, les troubles du sommeil sont liés à des perturbations du système neurovégétatif ou autonome. A l’aide de techniques, entre autres crâniennes, l’ostéopathe va pouvoir réguler ce système nerveux autonome, notamment le système vagal (ou parasympathique) qui améliore le sommeil et l’ensemble des fonctions involontaires (digestion, décontraction du tonus physique…).