Les bienfaits de l'allaitement

Pour l'enfant, il est scientifiquement reconnu que l'allaitement prévient :

- les allergies ;

- les infections gastro-intestinales, respiratoires et oto-rhino-laryngologiques.

Il a en outre un effet protecteur contre les risques de diabète et/ou d'obésité.

Concernant le bébé né prématurément, le lait maternel est mieux digéré et le protège notamment d'infections diverses, parmi lesquelles une particulièrement grave : l'entérocolite nécrosante.

Pour la mère,

allaiter facilite les suites de couches (utérus qui reprend sa taille initiale plus vite, moindre risque d'infections et d'hémorragies post-partum), tout en protégeant contre les risques de développer un cancer du sein.

Remarque :

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire explique que dans des pays développés, par exemple la France,  « l'utilisation des formules lactées reste une alternative tout à fait acceptable pour la santé des enfants », contrairement aux pays en voie de développement où l'utilisation de lait artificiel est une catastrophe sanitaire (à cause de la mauvaise qualité de l'eau et des quantités de poudre de lait non respectées).

Quelques chiffres sur l'allaitement

La France est la mauvaise élève de l'Europe. Par exemple, en Norvège le taux d'allaitement est de 98 %. Ainsi et malgré les recommandations, notamment de l'Organisation mondiale de la santé, seulement 68,1 % de tous les bébés nés chaque année en France sont allaités à la naissance. A un mois, ils ne sont plus que la moitié, contre 22 % à 6 mois. En outre, ces taux ne correspondent pas à un allaitement exclusif.

Le Plan national nutrition santé 2019-2023 a pour objectif d’« augmenter de 15 % au moins le pourcentage d’enfants allaités à la naissance pour atteindre un taux de 75 % d’enfants allaités à la naissance » et d’« allonger de 2 semaines la durée médiane de l’allaitement total, soit de la passer de 15 à 17 semaines ». En effet, augmenter le  taux d’allaitement maternel pourrait éviter plus de 823 000 décès d’enfants et 20 000 décès maternels chaque année. 

Les freins potentiels à l'allaitement

Une ouverture de la bouche incorrecte (en raison de tensions de la tête, de la mâchoire et du cou) de bébé peut le contraindre à « pincer » le sein.

Pour maintenir une bonne succion, le nourrisson ne doit pas avoir un frein de langue. Pour maintenir une bonne succion, la mobilité et la souplesse de la langue de bébé sont cruciales car elles lui permettent d'amener le lait vers sa bouche. 

Un  palais du bébé est très rigide lorsque le mamelon est amené au fond de la bouche peut aussi entraîner le pincement du mamelon

Comme introduit plus haut, l'allaitement peut aussi être rendu plus difficile d'un côté que de l'autre en raison d'un torticolis.

Citons également des tensions du corps de bébé (qui peuvent par exemple survenir à la suite de l'accouchement).

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Enfin, les positions des tétées (illustration ci-dessous) jouent un rôle très important.

Comment se déroulent mes séances d'« ostéopathie et accompagnement à l'allaitement » ?

La consultation débute toujours avec un interrogatoire destiné à cibler les éventuels problèmes rencontrés au cours de l'allaitement ou autres.

La deuxième phase consiste en un examen de bébé, puis des manipulations en douceur afin d'éliminer divers freins à l'allaitement, notamment un blocage du palais, de la mâchoire, un mauvais mouvement de langue, le fait que bébé « serre trop » les mâchoires, une déglutition incorrecte...

Ensuite, idéalement, j'observe une tétée afin de déterminer la position la plus adaptée au « couple » mère-enfant, le tout étant ponctué de conseils relatifs à ce que j'ai pu observer.

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