Il est défini comme “un trouble gastro-intestinal chronique courant »  se traduisant par des spasmes et une modification du transit intestinal. Il est dû :

• à la manière dont le cerveau interprète les sensations de douleur dans les intestins.
• à des problèmes de motilité, soit la façon dont les intestins déplacent leur contenu : s'ils le font trop rapidement, l'absorption de l'eau par le côlon est insuffisante, générant des selles liquides ; à l'inverse, s'ils se font trop lentement, la quasi-totalité de l’eau est absorbée, causant une constipation. Constipation et diarrhée peuvent alterner.

À noter qu'une inflammation des intestins et des anomalies de la flore bactérienne peuvent générer une production plus importante de gaz digestifs.

Les symptômes de la colopathie fonctionnelle peuvent être majorés :

• après la prise de certains aliments ;
• en cas de la fatigue, de stress, d'anxiété ;
• si les repas ne sont pas équilibrés ou sont trop consistants.

Le diagnostic est essentiellement clinique. En effet, dans le cas de la colopathie fonctionnelle, aucun examen – prise de sang, coloscopie, radio – ne permet de conclure qu'il existe une pathologie organique.

• Boire 1,5 l d’eau par jour
• Prendre des repas en machant lentement
• Éviter les aliments gras – aliments frits, viandes et poissons gras, épices, pâtes et pâtisseries – et cuire les aliments sans beurre ni huile
• Privilégier les aliments bien tolérés : légumes verts cuits, tendres, pelés, épépinés : pointes d’asperge, fonds d’artichaut, courgettes, betteraves, carottes jeunes, concombres, avocats, poivrons, tomates, haricots verts
• Au détriment d'autres moins bien supportés : tomates cuites, petits pois, choux, choux-fleurs, céleris, blettes, haricot, oignons, ail, échalotes, melons, bananes, raisins secs, agrumes, pomme
• Faire de l'exercice
• Éviter les sources de stress et les excitants (café, alcool, tabac)
• Faire des cures de probiotiques (en vente libre en pharmacie)